
Samy Snoussi colore les murs d’Ernest Renan à l’occasion du centenaire du Pôle
L’artiste Samy Snoussi, ancien élève de l’école Ernest Renan et du Lycée Lyautey, a peint un des murs de l’école aux couleurs des drapeaux français et marocain, à l’occasion du centenaire du Pôle. Au premier regard, son œuvre représente des lignes qui s’entremêlent. L’ensemble de ses productions réalisées dans les différents établissements du Pôle peut s’assembler, puisque selon lui, “la ligne est un lien invisible qui nous relie tous et toutes”.
A cette occasion, deux classes, les CE2B et les CM1B, ont pu le rencontrer. Voici quelques-uns de leurs commentaires :
- En regardant sa peinture sur le mur de l’école, j’ai ressenti de la « musique » (des notes de musique)
- Il fait de l’art abstrait : chacun de nous pouvait y voir des choses différentes (des vagues, une trompe d’éléphant, une biche, un pied, des serpents, des intestins, un poisson, un labyrinthe, un dinosaure, une personne qui salue…..)
- Sa peinture met en avant des couleurs qui montrent la fusion entre le Maroc et la France.
- Il a parcouru plusieurs pays en présentant son œuvre à différents publics.
- Il est généreux (a partagé son expérience avec nous), a beaucoup
d’imagination, il est doué dans ce qu’il fait - Il fait aussi bien des tableaux de grande taille que des objets personnalisés de petite taille (babouches…)
- C’est un ancien élève de Renan puis de Lyautey, comme nous, donc nous pouvons tous réussir comme lui (dans son domaine ou dans un autre) : il suffit de croire en ses rêves.
- Il est tellement passionné par son travail qu’il ne fait que s’amuser quand il prépare des œuvres (et oublie que c’est un travail)
- Il est heureux de vivre de sa passion et est fier de son travail.
- J’adore l’œuvre, la couleur, et c’est une bonne idée d’avoir mélangé les couleurs de la France et du Maroc. Et chacun peut voir quelque chose dans l’œuvre.
« L’art abstrait montre que l’homme n’a rien à dire, rien à exprimer ou à fixer. S’il se coupe du monde, à travers un regard d’enfant, il le capte. » François Mauriac